Cet Aiôn est décédé après avoir été absorbé dans la Voie de Xipe. La voie de l'Ordre prend le contrôle total de ses sujets, comme des marionnettes.
Références[]
Détails
Mort d'Ena
La Chorale d'outre-ciel perdit la foi lorsqu'Ena l'Ordre fut absorbée par Xipe. Les accords autrefois solennels se turent, et les étoiles se réduisirent au silence. Seuls quelques disques gravés par les dévoués auditeurs de la Chorale demeurent aujourd'hui en ce monde. Lorsque placés dans des phonographes spécifiques, ils offrent des sons provenant des confins de l'univers, agrémentés de la beauté de l'Ordre. Le dernier phonographe de l'Ordre fut détruit au cours de la Guerre de l'Empereur, et l'épaisse couche de poussière qui recouvre aujourd'hui les disques évoque comme une protestation contre cette ère silencieuse.
... Ena l'Ordre. Je l'aime bien... Je ne parle pas de sa personnalité, car je ne peux pas supporter les maniaques du contrôle, mais je peux imaginer un univers d'une époque lointaine et pittoresque façonné par son « concept » unique. Les planètes gouvernées par Ena adhèrent fermement aux règles établies, mais il faut reconnaître que sous sa tutelle, toutes les catastrophes galactiques ont été contenues, ce qui a conduit à un développement extrêmement efficace de la civilisation sur les différentes planètes. Il est toutefois intéressant de noter que les civilisations ont toutes fini par tomber dans l'oubli à cause de l'Ordre. Les anciennes planètes qui vénéraient l'Ordre avec ferveur ont brillé brièvement avant de s'effondrer complètement... C'était peut-être le « destin » de ces planètes. A l'époque où Ena l'Ordre protégeait le cosmos, une splendeur sans équivoque régnait. Partout où sa présence divine se manifestait, elle était toujours accompagnée par les mélodies éthérées de la Chorale d'outre-ciel. Ces notes harmonieuses, méticuleusement arrangées dans un cadre tridimensionnel, forment un hymne sacré de la voix d'Ena.
À l'époque où Ena l'Ordre était encore en vie, les progrès extraordinaires des civilisations étaient accompagnés d'hymnes majestueuses qui les félicitaient au loin. Ces chants d'éloges ressemblaient à des bénédictions divines, et leur structure dépassaient la notion traditionnelle d'octave. Leurs harmonies créaient de nouvelles combinaisons sans jamais se répéter. La Chorale d'outre-ciel vénérait la diversité infinie de ces mélodies, qui restait néanmoins dans les limites imposées par « l'Ordre ». Ils cherchèrent ainsi à créer un Appareil de roulement de triangle afin de reproduire le spectre infini de leurs notes.